Directeur de thèse: Nathalie Reymond
Membres du jury : François Soulages (président), Pierre Sauvanet (rapporteur), Paul di Felice
Mention : Très honorable avec félicitations du jury
À travers la thèse Vu(es) de dos : la photographie comme espace d’identité et de création, je questionne ma pratique photographique suivant la phénoménologie du regard, tout en faisant face à une obsession, celle de vouloir voir mon propre dos et celui des autres. En partant de mon corps comme source d’expérimentation, j’exprime ce besoin d’exister autrement, à travers cette part qui semble invisible à mon regard. C’est cette quête de reconnaissance qui me pousse à mettre en place des protocoles artistiques afin de me confronter à l’autre de dos. En me déplaçant dans l’espace et en allant à la rencontre de l’inconnu, je commence à créer des espaces de réflexion. Le dos devient alors le sujet photographié et observé, ce point de départ de ma recherche théorique et esthétique, tout comme la base du rapport que j’établis avec le monde de l’art et les autres. En tant qu’interface, la vue de dos semble donner sur un lieu ou une territorialité anthropologique et artistique, qui suggère une autre manière d’être, de voir et de penser le monde.
Through the thesis Back view(s) : photography as identity and creation space, I question my photographic practice through the phenomenology of the gaze, while facing an obsession, the desire to see my own back and the back of the others. Starting from my own body as a source of experimentation, I express the need to exist in a different way through this part of my body that remains invisible to my own gaze. This search for recognition leads me towards developing artistic protocols, to face the other from the back. While I am traveling through space and meeting the unknown, I create different spaces of reflection.The back becomes the subject being photographed and observed, the starting point of my theoretical and aesthetic research, as well as the foundation that I build with the world of art and the others. As an interface, the view of the back seems to provide a look onto an anthropological and artistic place or territoriality, suggesting another way of being, seeing and thinking the world.
Soutenue le 27 novembre 2013
à l’Université Paris 1, dans le cadre de Ecole doctorale Arts plastiques, esthétique et sciences de l’art (Université Paris 1), en partenariat avec Centre d’études et de recherches en arts plastiques (CERAP) .
Membres du jury : François Soulages (président), Pierre Sauvanet (rapporteur), Paul di Felice
Mention : Très honorable avec félicitations du jury
À travers la thèse Vu(es) de dos : la photographie comme espace d’identité et de création, je questionne ma pratique photographique suivant la phénoménologie du regard, tout en faisant face à une obsession, celle de vouloir voir mon propre dos et celui des autres. En partant de mon corps comme source d’expérimentation, j’exprime ce besoin d’exister autrement, à travers cette part qui semble invisible à mon regard. C’est cette quête de reconnaissance qui me pousse à mettre en place des protocoles artistiques afin de me confronter à l’autre de dos. En me déplaçant dans l’espace et en allant à la rencontre de l’inconnu, je commence à créer des espaces de réflexion. Le dos devient alors le sujet photographié et observé, ce point de départ de ma recherche théorique et esthétique, tout comme la base du rapport que j’établis avec le monde de l’art et les autres. En tant qu’interface, la vue de dos semble donner sur un lieu ou une territorialité anthropologique et artistique, qui suggère une autre manière d’être, de voir et de penser le monde.
Through the thesis Back view(s) : photography as identity and creation space, I question my photographic practice through the phenomenology of the gaze, while facing an obsession, the desire to see my own back and the back of the others. Starting from my own body as a source of experimentation, I express the need to exist in a different way through this part of my body that remains invisible to my own gaze. This search for recognition leads me towards developing artistic protocols, to face the other from the back. While I am traveling through space and meeting the unknown, I create different spaces of reflection.The back becomes the subject being photographed and observed, the starting point of my theoretical and aesthetic research, as well as the foundation that I build with the world of art and the others. As an interface, the view of the back seems to provide a look onto an anthropological and artistic place or territoriality, suggesting another way of being, seeing and thinking the world.
Soutenue le 27 novembre 2013
à l’Université Paris 1, dans le cadre de Ecole doctorale Arts plastiques, esthétique et sciences de l’art (Université Paris 1), en partenariat avec Centre d’études et de recherches en arts plastiques (CERAP) .